PABLO
MATISSE
Dans ce troisième opus,
les auteurs nous embarquent en Espagne là où Picasso a encore ses parents. Il
leur présente Fernande. Ainsi nous découvrons le père de Picasso, peintre de
salon et tout un univers qui influença l’avenir d’artiste de Pablo. Puis ils
partent s’isoler dans le village de Gosol où à travers le regard de Fernande
Olivier nous Découvrons un Picasso apaisé en recherche d’inspiration et une
Fernande nageant dans le bonheur qui redécouvre son homme et s’interroge sur
ses ambitions et évolutions artistique lorsqu’elle se plonge dans le carnet d’aventure
de Gauguin lorsqu’il était à Tahiti. Ce village isolé et aride met en scène des
hommes rustres à l’allure de bandits mais loyaux.
Cependant suite à une scène
où un enfant malade rappelle un moment douloureux et chargé en superstition,
Pablo décide de rentrer à Paris où il rencontre Matisse grâce à Gertrude Stein.
Jaloux de ses peintures Pablo cherche toujours son inspiration à travers les
masques primitifs que Derain lui montra une fois. Apollinaire est toujours
présent et lui donne son recueil des « Douze Mille verges ». Max
Jacob est toujours là pour le soutenir surtout avec ce nouveau peintre Matisse
qui expose ce nu bleu au salon des indépendants.
Le volume s’achève avec la présentation de la
nouvelle compagne d’Apollinaire, Marie Laurencin.
Toujours sous le regard
de Fernande, nous baignons toujours dans ce Paris crasseux, à l’odeur d’alcool
et miteux. Nous découvrons plusieurs facettes de la personnalité de Picasso et
des instants photographiques magiques sous le crayon de Clément Oubrerie.
Céline B.
Céline B.
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