expr:class='"loading" + data:blog.mobileClass'>
Affichage des articles dont le libellé est Julie Birmant. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Julie Birmant. Afficher tous les articles

vendredi 6 décembre 2013

Pablo jaloux de Matisse



PABLO


MATISSE


Dans ce troisième opus, les auteurs nous embarquent en Espagne là où Picasso a encore ses parents. Il leur présente Fernande. Ainsi nous découvrons le père de Picasso, peintre de salon et tout un univers qui influença l’avenir d’artiste de Pablo. Puis ils partent s’isoler dans le village de Gosol où à travers le regard de Fernande Olivier nous Découvrons un Picasso apaisé en recherche d’inspiration et une Fernande nageant dans le bonheur qui redécouvre son homme et s’interroge sur ses ambitions et évolutions artistique lorsqu’elle se plonge dans le carnet d’aventure de Gauguin lorsqu’il était à Tahiti. Ce village isolé et aride met en scène des hommes rustres à l’allure de bandits mais loyaux.
Cependant suite à une scène où un enfant malade rappelle un moment douloureux et chargé en superstition, Pablo décide de rentrer à Paris où il rencontre Matisse grâce à Gertrude Stein. Jaloux de ses peintures Pablo cherche toujours son inspiration à travers les masques primitifs que Derain lui montra une fois. Apollinaire est toujours présent et lui donne son recueil des « Douze Mille verges ». Max Jacob est toujours là pour le soutenir surtout avec ce nouveau peintre Matisse qui expose ce nu bleu au salon des indépendants. 
 Le volume s’achève avec la présentation de la nouvelle compagne d’Apollinaire, Marie Laurencin.


Toujours sous le regard de Fernande, nous baignons toujours dans ce Paris crasseux, à l’odeur d’alcool et miteux. Nous découvrons plusieurs facettes de la personnalité de Picasso et des instants photographiques magiques sous le crayon de Clément Oubrerie. 

  Céline B.

jeudi 1 novembre 2012

Pablo, Guillaume et Gertrude



PABLO
APOLLINAIRE TOME 2
Chez Dargaud

Voilà, le tome 2 est disponible chez les bons libraires. Fernande Olivier a délaissé Picasso. Elle devient la muse de bien d’autres peintres. Picasso pendant ce temps ne vend pas ses toiles et on sent que l’absence de Fernande lui pèse.  Il s’entoure alors de ses amis et autres connaissances dont celle du Baron Mollet. Un jour celui-ci l’emmène à la gare St Lazare où il va rencontrer un homme au verbe excentrique. C’est Guillaume Apollinaire. Une grande histoire d’amitié débute dans ce Montmartre décadent. 

Puis deux Américains débarquent à Paris. Les Stein. Gertrude Stein et son frère recherchent des œuvres d’art et des artistes avant-gardistes. Chez Sagot, un ancien clown reconverti en marchand d’art et ayant acquis des toiles de Picasso, les Stein s’émerveillent devant ses créations et les achètent.
Ils furent accompagnés dans l’atelier de Picasso où Fernande Olivier était revenu. Cette rencontre, Fernande Olivier la raconte dans son livre Picasso et ses amis.
 « Picasso eut la surprise, un jour, de voir arriver chez lui deux Américains, le frère et la sœur. Paire-type. Lui, l’air d’un professeur, chauve, avec des lunettes d’or. Longue barbe aux reflets roux, l’œil malin. Un grand corps roide, aux attitudes curieuses, aux gestes raccourcis. Le vrai type américain juif allemand. Elle, grosse, courte, massive, belle tête, forte, aux traits nobles, accentués réguliers, les yeux intelligents, clairvoyants, spirituels. L’esprit net, lucide. Masculine, dans sa voix, dans toute son allure. Picasso les avait rencontrés tous deux chez Sagot, et séduit par la personnalité physique de la femme, il lui avait avant même de la mieux connaître, proposé de faire son portrait. […] Ils comprenaient la peinture moderne, sa valeur artistique et l’influence qu’elle pouvait acquérir. »

Gertrude Stein devant son portrait.
Le tome 2 qui se déroule pendant l’année 1905 se termine à cette date le 11 Mai 1906 où Picasso et Fernande partent en train pour Barcelone.
Dans ce volume, Julie Birmant et Clément Oubrerie dépeignent avec réalisme les difficultés aux artistes d’être reconnus .Ici nous découvrons les « personnages » déjà présents dans le premier, avec plus de détails entre le côté ésotérique de Max Ernst et ces artistes qui baignent dans les vapeur de l’opium.

  Céline B.
22

samedi 11 février 2012

Picasso rencontre Max Jacob en B.D


PABLO
1. Max Jacob

Une bande dessinée conçue par Julie Birmant 
et Clémént Oubrerie
(édition Dargaud)


C’est le tout début de la vie de Bohème de Pablo qui arrive à l’âge de 19 ans à Paris en 1900 pour exposer son premier tableau à l’exposition universelle. Accompagné de ses amis espagnols dont Casajemas qui se suicide peu de temps après, il découvre Paris et tous ses enchantements, ses premiers succès artistiques avec sa première exposition chez Vollard. Là, un homme tombe en amour avec un autoportrait de l’artiste et cherche à le rencontrer. 
Max Jacob
C’est le poète Max Jacob qui va l’aider, le soutenir, surtout après le suicide de son ami qui va l’entraîner dans une déprime et faire surgir d’autres tableaux sombres, sa fameuse « période bleue ».





En parallèle, nous avons l’histoire de Fernande Olivier, « La Belle Fernande », qui fuit un mari violent et part s’installer à Paris pour commencer une nouvelle vie, une vie de bohême à Montmartre comme modèle.

En 1903, elle y rencontre Picasso et leur idylle naît à la fontaine du Bateau Lavoir.
Bateau-lavoir
 Ce premier tome se termine ainsi. Cette bande dessinée donne une autre vision de la vie de Pablo avant qu’il ne devienne « Picasso ». La qualité graphique des dessins met bien en évidence le Paris sombre, décadent et crasseux dans lequel les poètes et artistes « maudits » vivaient ou survivaient à l’époque. Les détails des décors nous plongent dans ce Paris du début XXième. Le texte vient illuminer ce désir de créativité, de vie chez ces hommes mais aussi dévoiler cette difficulté à faire connaître leurs œuvres et la réalité économique de l’époque.


 Céline B.


Ce premier volume par son originalité,son approche narrative et picturale est très prometteur.
Voici un streaming fait par la maison d’édition Dargaud :        
          .