PABLO
APOLLINAIRE TOME 2
Chez Dargaud
Voilà, le tome 2 est disponible
chez les bons libraires. Fernande Olivier a délaissé Picasso. Elle devient la
muse de bien d’autres peintres. Picasso pendant ce temps ne vend pas ses toiles
et on sent que l’absence de Fernande lui pèse. Il s’entoure alors de ses amis et autres connaissances
dont celle du Baron Mollet. Un jour celui-ci l’emmène à la gare St Lazare où il
va rencontrer un homme au verbe excentrique. C’est Guillaume Apollinaire. Une
grande histoire d’amitié débute dans ce Montmartre décadent.
Puis deux
Américains débarquent à Paris. Les Stein. Gertrude Stein et son frère
recherchent des œuvres d’art et des artistes avant-gardistes. Chez Sagot, un
ancien clown reconverti en marchand d’art et ayant acquis des toiles de Picasso,
les Stein s’émerveillent devant ses créations et les achètent.
Ils furent accompagnés dans l’atelier
de Picasso où Fernande Olivier était revenu. Cette rencontre, Fernande Olivier la raconte
dans son livre Picasso et ses amis.
« Picasso eut la surprise, un jour, de
voir arriver chez lui deux Américains, le frère et la sœur. Paire-type. Lui, l’air
d’un professeur, chauve, avec des lunettes d’or. Longue barbe aux reflets roux,
l’œil malin. Un grand corps roide, aux attitudes curieuses, aux gestes
raccourcis. Le vrai type américain juif allemand. Elle, grosse, courte,
massive, belle tête, forte, aux traits nobles, accentués réguliers, les yeux intelligents,
clairvoyants, spirituels. L’esprit net, lucide. Masculine, dans sa voix, dans
toute son allure. Picasso les avait rencontrés tous deux chez Sagot, et séduit
par la personnalité physique de la femme, il lui avait avant même de la mieux
connaître, proposé de faire son portrait. […] Ils comprenaient la peinture
moderne, sa valeur artistique et l’influence qu’elle pouvait acquérir. »
Gertrude Stein devant son portrait. |
Le tome 2 qui se déroule pendant
l’année 1905 se termine à cette date le 11 Mai 1906 où Picasso et Fernande
partent en train pour Barcelone.
Dans ce volume, Julie Birmant et
Clément Oubrerie dépeignent avec réalisme les difficultés aux artistes d’être
reconnus .Ici nous découvrons les « personnages » déjà présents dans
le premier, avec plus de détails entre le côté ésotérique de Max Ernst et ces
artistes qui baignent dans les vapeur de l’opium.
Céline B.
Céline B.
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