CODE 1879
Les enquêtes du généalogiste
Dan Waddell
Dan Waddell débuta sa carrière comme journaliste puis à la naissance de son
fils, il s’intéressa de près à la généalogie à la recherche de ses propres
origines. Ainsi il découvre un secret de famille et réalise que le passé influe
énormément sur la personnalité. C’est alors qu’il commence à écrire une série
policière mettant en scène un généalogiste qui collabore avec les policiers
afin de trouver les meurtriers en cherchant dans le passé des victimes.
Ce premier roman se passe à Londres à notre époque où une série de meurtres
sont commis dont aucun lien ne semble unir les victimes. Hors lors d’une
autopsie, on découvre une série de chiffres qui pourraient révéler un code ou
une date. C’est ainsi qu’un policier fait appel à Nigel Barnes, généalogiste.
Ainsi en parallèle de l’enquête policière, nous plongeons dans l’univers de la généalogie et de l’origine des noms. Mais ce n’est pas tout. Le travail de Nigel Barnes nous fait voyager dans le passé, dans le Londres de l’époque victorienne avec ses anciennes rues au passé obscure, ses anciens quartiers, ses mystères et ses histoires criminelles.
Ainsi en parallèle de l’enquête policière, nous plongeons dans l’univers de la généalogie et de l’origine des noms. Mais ce n’est pas tout. Le travail de Nigel Barnes nous fait voyager dans le passé, dans le Londres de l’époque victorienne avec ses anciennes rues au passé obscure, ses anciens quartiers, ses mystères et ses histoires criminelles.
Puis nous apprenons que la généalogie ne suffit pas pour réveiller le
passé. Il y a la psychogéographie.
« - Et la psychogéographie ?
- Selon Barnes, c’est la théorie selon laquelle certains endroits
portent les traces, les stigmates du passé. Et ces endroits peuvent avoir un
effet sur les émotions, le comportement et les actions des gens. »
Entre parenthèses, la psychogéographie fut définie en 1955 par Guy Debord
en ces termes : « la psychogéographie
se proposerait l'étude des lois exactes, et des effets précis du milieu
géographique, consciemment aménagé ou non, agissant directement sur le comportement
affectif des individus. »
Mais il n’y a pas qu’à Barnes que la psychogéographie donne de l’inspiration.
Le meurtrier aussi :
« -Vous connaissez la psychogéographie ?
C’est une théorie selon laquelle
notre environnement a un impact sur nos émotions et notre comportement. J’ai
parcouru les mêmes rues que celles de mon ancêtre trouvait ses proies. Je suis
né à une rue de là où il a massacré sa famille. J’ai appris ce qu’il a fait et
la manière dont il a échappé à la justice. Comment, depuis, ma famille a dû supporter
cette infamie. »
Voilà un polar bien original qui utilise un généalogiste pour démêler les
intrigues et aider la police. Tous les ingrédients sont là, l’atmosphère sombre et brumeuse de Londres,
les meurtres à venir le suspense et ces retours sur le passé nous transportent
et nous divertissent bien. A découvrir et la suite semble prometteuse !
Céline B.
Céline B.
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