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dimanche 29 janvier 2012

LAPIDIALES ETE 2011

LES LAPIDIALES ETE 2011




En ce début d’été, Les Lapidiales sont en pleines mutations suite à l’accomplissement de l’œuvre de Sandra Borges et à l’arrivée d’un nouveau sculpteur qui s’affaire entre la sculpture de Gérard Queheillalt et celle de Sandra Borges. Un couple de sculpteurs qui était présent deux années auparavant termine une œuvre monumentale.

Ce nouvel artiste, Yasuchi Hori qui puise ses origines dans le Vietnam et le Japon sculpte la pierre calcaire entre « La main » de Sandra Borges et la sculpture de Gérard Queheillalt. Le thème est « De l’abîme vers l’Azur ».

La surface calcaire révèle de jour en jour les formes d’un homme et d’une femme formant un cercle pris dans un tourbillon au-dessus duquel une main divine se tend vers eux.
     
Yasuchi Hori s’inspire aussi bien des croyances occidentales que de la philosophie orientale : l’élévation spirituelle insufflée par un air mélodieux provenant d’une musicienne….
     Ce cercle nous fait de suite penser au Yin et au Yang, deux élément qui semblent s’opposer dans notre culture occidentale, mais qui se complètent dans la pensée orientale. L’un ne peut exister sans l’autre. On ne peut concevoir ou être conscient de l’existence de l’un , si l’autre n’est pas.
 Comme on ne peut prendre conscience de la musique, si le monde n’est que silence, tel est le processus de la vie, de la naissance pour concevoir l’idée de la mort, de la fin. Sortir de l’obscurité pour aller vers la lumière.
 Yasuchi apprécie ce site loin des bruits de la ville, et aime travailler à la main, sans les machines bruyantes qu’il utilise habituellement. C’est dans le calme et la sérénité qu’il met en forme sa vision du monde.
     
Voici la maquette de son projet. Il m'explique l'écoulement du temps, la présence du soleil qui engendre la vie, la main divine de dieu qui sera représentée comme la main de Boudha (mélange de symbolique orientale et occidentale), une muse ailée ... tel un ange...

Si vous voulez en savoir plus sur son travail voici le lien pour son site web

Puis dans un espace peu facile d’accès un couple de la Russie termine leur œuvre qui se situe près de la partie « Dans le ventre du monde ».


Juchés sur leur échafaudage, ils complètent leur œuvre : deux formes humaines, le masculin et le féminin qui apportent l’idée de l’élévation spirituelle vu l’emplacement de la sculpture.
   
Ces deux artistes, Tina Dusavitskaya et Yuri Tkachenko, très investis dans le monde de la sculpture et des symposiums à l’échelle internationale oeuvrent sur l’idée des contraires dans cette carrière des Chabossières.



PAORA TOI-TE-RANGIUAIA




Paora TOI-TE-RANGIUAIA de Nouvelle-Zélande nous propose une sculpture sur la création de son monde par le biais d’une représentation mythologique de son peuple Maori. Sur le thème de l’abîme vers l’Azur, Paora « habille » la pierre de Crazanne du mythe de la création de l’univers.
 

Ainsi la femme à gauche représente Hine-nui-te-po (La grande Dame de la Nuit) est la déesse de la nuit et de la mort dans la mythologie maorie. Elle règne sur l'au-delà. C'est la fille de Tāne, qui fuit dans l'au-delà lorsqu'elle dut prendre conscience qu'elle était mariée à son père. (A l'origine, on croyait que le dieu Tane avait offert au genre humain trois paniers de connaissance -Ces paniers contenaient les récits de la création, des instructions concernant la magie etc.)
      
 Tous les enfants de Rangi et Papa, les parents divins (le père Ciel et la mère Terre : le mariage de ce couple céleste a produit les autres dieux, ainsi que toutes les formes de vies sur Terre) étaient mâles. C'est Tāne qui le premier ressentit le besoin d'une femme. Sa mère lui montra comment il pouvait former une femme à partir de terre rouge. C'est ainsi que Tāne insuffla la vie à Hine-ahuone (nez contre nez : inspirant et expirant forces, vertues…), la femme-issue-de-la-terre, et il dormit avec elle. Leur enfant fut Hine-ata-uira,( fille-de premier rai de lumière) , et Tāne prit cette fille pour femme.


Un jour, alors que Tāne était parti, Hine-ata-uira se demanda qui était son père. Remarquant horrifiée que son époux est son père, elle fuit vers l'au-delà. Tāne la suivie et voulu la convaincre de revenir. Mais Hine, alors devenue Hine-nui-te-pō, déesse de l'au-delà, lui dit : "Retourne d'où tu viens et élève nos enfants. J'attendrais ici et les accueillerais." Ainsi Tāne revint sur Terre et Hine resta dans l'au-delà, où elle attendit après Māui, qui apporta la mortalité aux hommes et ouvrit la voie à l'infinie procession des mortels dans l'au-delà.
 
Paora doit revenir en 2013 pour achever son oeuvre en ajoutant des tattouages maoris sculptés.


Pendant ce temps-là, tout près, Alain Vandenbrouck continue sur cette grande parois sur laquelle on découvre désormais un visage de pharaon ainsi qu'une forteresse troglodytique qui rappelle Petra.


 







 Céline B.

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