TRILOGIE NEW-YORKAISE
PAUL AUSTER
CITE DE VERRE
Dans cette première partie nous faisons la connaissance tu style littéraire
de l’auteur et de son désir de jouer avec son lecteur en mélangeant les genres
et les formes.
Tout d’abord le personnage Quinn, auteur se fait un jour appelé par une
certaine Virginia Stillman qui désire parler à Paul Auster, détective. Ainsi
Quinn s’embarque dans une histoire qui ne le concerne pas pour enquêter sur un
homme sorti de prison qui pourrait vouloir tuer son fils, Peter Stillman. Quinn
déambule alors dans New York, rencontre ce fameux Peter dont il est difficile
pour nous lecteur de lire de manière fluide le « monologue » de ce
personnage présentant des gros troubles d’élocutions et de personnalité. Les
situations s’enchaînent et passent de la comédie à la tragédie avec un semblant
d’ambiance d’enquête policière. Un jour Quinn qui se fait alors toujours passer
pour Paul Auster le détective, décide tout de même de rencontre ce détective et
lui raconter l’histoire, car il n’arrive pas à démêler ce mystère.
En fait tout en suivant la logique de Quinn pour rendre service aux
Stillman, nous entrons en même temps dans le processus de la composition
littéraire, la relation de l’écrivain avec son héros etc…
Quinn ne semble arriver nulle part dans sa recherche au fur et à mesure que
le temps passe, il laisse par écrit ses impressions sur un cahier rouge.
Subitement à la fin de cette première partie, un mystérieux « je »
entre en « jeu » et rencontre le détective Paul Auster qui semble
être son ami et recueille cette histoire.
REVENANTS
Dans cette deuxième partie, Paul Auster nous plonge dans une histoire
d’espionnage où les personnages ne portent que des noms de couleur. Ainsi Bleu
doit surveiller depuis un appartement Noir. Régulièrement il doit envoyer un
rapport détaillé à un certain Blanc.
Dans la première histoire, des personnages portaient un nom qui pouvaient
avoir une signification. Or ici les couleurs qui identifient les personnages
semblent révéler leur personnalité. On entre dans leur intérieur, leurs
pensées, en particulier celle de Bleu. Ici l’enquête de Bleu menée sur Noir
semble en fait être une enquête sur lui-même. Comme la première partie il
s’agit de la recherche de sa propre identité.
Au fil des pages on ne sait jamais quelle tournure l’histoire va prendre.
Le personnage, encore une fois change d’identité pour entrer en contact avec
l’autre.
La réflexion sur le quotidien est dépeinte sous le travail même du
détective et les allusions littéraires et métaphores ne manquent pas. Les Revenants ainsi seraient ces écrivains
morts qui hantent New-York.
La Chambre dérobée.
Encore une recherche sur une personne disparue dont le narrateur cherche à
publier ses écrits et à reconstituer sa vie. Mêlant les références littéraires
à cette quête, la narrateur peur à peu se fond avec celui des deux premières
histoires alors qu’il en semble étranger.
C’est le seul ouvrage que j’ai lu de Paul Auster et peut-être le dernier tant
les passages peuvent être ardus à lire et peuvent vous mettre mal à l’aise seulement
par son style. Les histoires sont difficiles à résumer et son jeu avec le
lecteur peut lasser car il ne semble pas aboutir à un dénouement spectaculaire concernant
le style littéraire.
Céline B.
Céline B.
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