LA CLÉ DE L’ABIME
DE JOSE CARLOS SOMOZA
Œuvre futuriste qui ravira tous
les fans du genre. Le héros Daniel Keane, employé subalterne dans un train en Allemagne
va se retrouver propulsé dans une aventure où la foi, l’origine de la vie et de
la civilisation seront remises en question. Dans ce train il devient otage d’une
espèce de terroriste qui détiendrait la clé pour détruire Dieu. Ainsi ce
terroriste aurait délivré un message dans le subconscient du héros qui sera
alors traqué par différents protagonistes pour découvrir ce « secret ».
Au fil des pages nous découvrons
l’univers du héros, son identité, et ce monde futuriste dans lequel il vit :
ainsi nous découvrons qu’il est un être de conception et que ces semblables
peuvent être pourvus des deux sexes. Par ailleurs les femmes ne donnent plus la
lumière à leurs enfants mais choisissent leur enfant de « conception ».
Pour cette nouvelle civilisation, le fait qu’une femme pouvait donner la vie
est une légende. Ce nouveau monde qui nous est décrit ne se serait pas
construit en corrélation avec les grands écrits religieux de notre
civilisation, tel que la Bible, Le Coran, etc… mais grâce à une autre « bible »
composé de chapitres. Notre héros qui veut aussi découvrir cette clé va côtoyer
des croyants de cette bible et en particulier à un chapitre bien spécifique.
Somoza s’est largement inspiré de
l’œuvre de Lovecraft sans pour autant le citer dans le roman ce qui ne gêne pas
le lecteur néophyte dans le genre. L’idée de ce roman lui est venue en écrivant
Daphné Disparu, dans lequel il évoque l’idée du monde qui aurait évolué non pas
au côté de La Bible mais en s’appuyant
sur les Contes de Milles et Une Nuits
Ici les mythes de Cthulu sont exploités et les protagonistes
ont construits leur identité, développé leurs compétences selon le chapitre
auquel ils croient.
Le héros va nous embarquer dans
un roman d’aventure à a Jules Vernes dans des décors bien spécifiques où les
rebondissements sont nombreux et où les remises en question sur notre propre
civilisation et la religion foisonnent.
Céline B.
Céline B.
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