LE MUSEE DU SILENCE
YOKO OGAWA
Romancière japonaise ayant obtenu des prix littéraires lui permettant d’être
une écrivaine des plus considérées aujourd’hui, évoque dans celui-ci paru en
2000, l’histoire d’une conception de musée : le musée du silence.
Concevoir un musée nécessite une rigueur concernant le classement, l’archivage, la conservation etc… Dans ce roman un jeune muséologue entre en scène. Recrutée par une très vieille dame acariâtre, il devra la supporter dans un manoir qui servira de support pour ce musée. Cette vieille dame désireuse de créer ce musée du silence a depuis son enfance accumulé des objets ayant apartenus aux défunts du village. Cela devint une obsession chez elle puis ensuite celle du muséologue. D’autres personnages interviennent comme le jardinier du manoir, la jeune fille adoptée de la vieille dame et un jeune prédicateur du monastère près du village.
Concevoir un musée nécessite une rigueur concernant le classement, l’archivage, la conservation etc… Dans ce roman un jeune muséologue entre en scène. Recrutée par une très vieille dame acariâtre, il devra la supporter dans un manoir qui servira de support pour ce musée. Cette vieille dame désireuse de créer ce musée du silence a depuis son enfance accumulé des objets ayant apartenus aux défunts du village. Cela devint une obsession chez elle puis ensuite celle du muséologue. D’autres personnages interviennent comme le jardinier du manoir, la jeune fille adoptée de la vieille dame et un jeune prédicateur du monastère près du village.
Ce qui surprend dans ce roman ce sont les longues descriptions de ces
objets, des émotions des personnages. Nous nous sentons enfermés dans un
univers qui semble confiné. Ensuite les personnages n’ont pas de nom. Il semble
que Yoko Ogawa ne donne jamais de noms à ses personnages. Les lieux sont aussi
éponymes. Il n’y a que le musée : le musée du silence.
Ce que la vieille dame à l’intention de créer : (p16) « Ce que je
vise, c’est un musée qui transcende l’existence humaine. On trouve la trace
miraculeuse de la vie même dans un déchet sans aucun intérêt de légume pourri
au fond d’une poubelle, c’est quelque chose qui enveloppe fondamentalement les
richesses de ce monde… »
La raison qu’elle donne pour créer ce musée : (p45) « J’ai
décidé, chaque fois que quelqu’un meurt au village, de me procurer l’objet qui
caractérise au mieux cette personne.[…] Vous voyez, je cherche l’objet qui soit
la preuve la plus vivante et la plus fidèle de l’existence physique de la
personne. Ou alors, quelque chose empêchant éternellement l’accomplissement de
la mort qui fait s’écrouler à la base cet empilement si précieux. »
Le lecteur est ainsi plongé dans cet univers d’accumulation d’objets
étranges avec leur histoire. Dans le village, des gens meurent et le jeune
muséologue doit subtiliser un objet du défunt qui le caractérise le mieux. Puis
au deux tiers du roman, on ne sait pourquoi, des meurtres sont commis, puis
attentats. Ces « incidents » n’apportent pas grand-chose au
développement du roman et on reste sur sa fin.
Céline B.
Céline B.
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