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vendredi 21 novembre 2014

Une touche macabre dans les Nymphéas de Monet




Nymphéas Noirs

de

MICHEL BUSSI



Comme le présage le titre, l’intrigue policière prend sa source dans le ru qui traverse Giverny, le village de Claude Monet. Trois voix se superposent, celles de trois femmes, qui vous narrent cette histoire où meurtres et tableaux des nymphéas de Monet se mêlent par jeu de miroir et de touches impressionnistes. Et oui l’impressionnisme est présent à chaque page. Ces trois femmes qui nous accompagnent tout au long de ce polar, apparaissent sous les traits d’une petite fille, Fanette qui désire devenir une artiste peintre et souhaite réinventer les nymphéas de Monet, Stéphanie Dupain, la jeune institutrice au regard « nymphéas » qui va envoûter l’inspecteur et la vieille dame aigrie et méchante qui épie tout ce qui se passe du haut de son moulin et qui semble tout savoir, mais ne nous dévoile rien.
Le meurtre d’un habitant du village, Jérôme Morval va diriger les policiers sur plusieurs sur plusieurs pistes : affaire de tableaux sur le marché de l’art, jalousie d’un mari car ce Jérôme Morval avait des maîtresses et bien d’autres interrogations émergent de ce meurtre.
Michel Bussi nous plonge dans ce décor de son  pinceau habile et réussi à nous surprendre sur le dénouement qui nous laisse la gorge serrée.
Un polar surprenant dans sa forme qui vous plonge néanmoins dans l’histoire de ce village et des peintres qui l’ont habité.

  Céline B.

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